Histoire du village
Ancien prieuré dépendant de l’abbaye d’Aurillac, place forte de l’époque des guerres anglaises aux enceintes successives, “bonne ville” au XVI ème siècle riche d’un florissant commerce sur la route reliant les monts d’Auvergne au midi déjà proche … le village de MARCOLES a hérité de sa longue histoire un patrimoine aujourd’hui rénové, constituant un des sites majeurs pour l’amateur de vieilles pierres ou de simples balades dans le passé guidées par un réseaux de discrets panneaux d’informations.
Maison de la tour à l’emplacement du donjon primitif (1203), maisons de granit sur l’ancien rempart, portes de la cité, le “portail-haut” et le “portail-bas” où restent visibles gonds, herses, archères et blason de la cité, nobles demeures avec fenêtres à meneaux et caves voûtées le long de la “Rue-Longue”, église St Martin à la riche statuaire (statues et chaires polychromes, statue et relique de St Martin …), “Carrierons”, petites ruelles pittoresques à l’atmosphère si particulière, constituent les principaux atouts de la cité dont l’architecture circulaire traduit le caractère militaire de ses origines.
Personnalités
Né vers 1310 à Marcolès : Jean de Roquetaillade, religieux franciscain du couvent d’Aurillac, visionnaire, alchimiste et contestataire de la papauté d’Avignon. Il a laissé une œuvre assez considérable sur les astres, le ciel, les métaux, la médecine etc. Il est le théoricien de la « quintessence », substance subtile de tous les minéraux qu’il dit obtenir par distillations répétées. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de prédictions sur l’avenir de l’Eglise et du monde politique de son temps. Il passa une grande partie de sa vie en prison religieuse et mourut à Avignon en 1364.
– Source Wikipédia –