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Le vélo à l’honneur pour cette première édition en Châtaigneraie
Marcolès. Le vélo mis à l’honneur dans la Châtaigneraie cantalienne. Michel Teyssedou, président de la communauté de communes, assisté de Christian Montin, maire et de Francis Cantournet, président de l’association du Critérium international de Marcolès, a présenté la première édition de « Selle en scène » qui se déroule aujourd’hui à Marcolès.
Cette idée est née suite à une étude sur la mobilité en 2023, pour connaître les déplacements de ses habitants. L’objectif de cette première fête du vélo est d’inviter les habitants de la Châtaigneraie à placer la bicyclette dans leur vie quotidienne. Ainsi, pendant une demi-tournée, de grands moments sont mis à l’honneur, afin de fédérer tous les âges, toutes les passions, tous les usages autour d’animations diverses.
L’ouverture du village-vélo et du marché des producteurs se fera dès 13 h 30 : magasins spécialisés en cyclisme (route, VTT, VAE, itinérance), ateliers (réparations de vélos avec TMC cycle, initiation, remise en selle et handi-vélo avec MCF volcans du Cantal ; découverte du vélo à assistance électrique avec Cantal’E’Bike ; découverte du vélo en toute sécurité avec la gendarmerie).
Les animations
À 13 h 30 sonnera le départ des randonnées (sans inscription) : deux circuits route de 35 et 60 km ; VTT : deux circuits de 15 et 23 km et un circuit famille autour de la cité médiévale. Un troc vélo est organisé à 16 heures ; de 17 h 30 à 18 heures, BMX dansé avec Vincent Warin (champion de France et vice-champion du monde) de la Cie 3.6/3.4, qui présentera son spectacle L’homme V . La journée se clôturera autour d’un apéro-concert de 18 h 30 à 20 heures, avec les Popeyes, un groupe cantalou qui reprend des standards de pop, rock et folk.
À renouveler. Cette manifestation est prévue pour être un événement pérenne, qui se déroulera dans les villes et villages de la Châtaigneraie cantalienne.

Les clubs de patchwork réunis
Marcolès. Les clubs de patchwork se sont retrouvés pour une journée de l’amitié. journée de l’amitié. Chaque année, l’association France patchwork de Rodez organise trois journées de l’amitié, au cours desquelles sont réunis les différents clubs pour faire connaissance, travailler et partager en commun leur création. Venant de l’Aveyron, la déléguée locale, Christine Capucci, a cette année, choisi Marcolès pour saluer les quatre marcolésiennes qui dépendent de son antenne. Ainsi, si le matin a été entièrement consacré au travail du patchwork et d’échanges de bons tuyaux, une visite de la vieille cité médiévale, ainsi que de la galocherie, ont été organisées avec un des bénévoles de l’association Les Esclops. Les patcheuses sont reparties enchantées de leur journée.
France patchwork comprend à ce jour, 900 adhérents qui créent des kits que l’on peut retrouver dans les magasins associés.

La saison culturelle est lancée
Mobilisation générale pour les bénévoles du comité d’animation culturelle de Marcolès, réunis pour répartir les tâches et vérifier les motivations avant le lancement de la saison.
Dès le samedi 3 juin, le comité sera mobilisé pour participer à la journée « De selle en scène », proposée par la communauté de communes de la Châtaigneraie.
Puis le samedi 24 juin, le traditionnel feu de la Saint-Jean au stade sera une belle soirée de convivialité, avec grillades et buvette, animée par le groupe « Les Z’oreilles cassées ».
Du mercredi 19 au samedi 22 juillet, Gilbert Chiron conduira les spectateurs « Sur les Chemins de Provence », au cours d’une des manifestations phares estivales marcolésiennes, « Les Nuits de Marcolès ».
Le festival « Lézarts de la rue », les 14 et 15 août, fera la part belle aux spectacles de rue. Quinze compagnies sont attendues dans la cité médiévale.
La randonnée De four en four terminera la saison, sur les sentiers de la commune, suivant la bonne odeur du pain cuit au feu de bois dans un vieux four rallumé pour l’occasion, dimanche 24 septembre.
Une bonne assistance pour cette réunion qui traduit l’enthousiasme jamais démenti pour l’animation de la belle petite cité de caractère.

La fontaine de la cité médiévale coule à nouveau
Marcolès. La fontaine coule à nouveau. Depuis la fin du XIX e siècle, elle faisait son office, bien implantée au milieu de la place qui porte son nom. La source qui l’alimente est captée au lieu-dit « Le Tustalou », à une petite centaine de mètres de là. Cette source alimentait aussi l’hôtel Alidières, devenu aujourd’hui l’Auberge de la Tour.
Pendant toutes ces années, avant que la commune ne crée le réseau d’alimentation en eau potable, elle a permis aux villageois de se pourvoir à proximité en eau.
Patrimoine local
Construite en granit du pays et surmontée d’une croix en pierre de Volvic, la belle fontaine avait subi au cours des ans, l’irréparable outrage et quelques incontinences, bien compréhensibles à cet âge, et nécessitait donc une intervention importante de rajeunissement. Daniel Breuil, agent communal, s’est occupé de refaire les étanchéités et autres sablages qui redonnent à la fontaine une nouvelle jeunesse. Et Jacques Régis, plombier à la retraite, a parachevé la restauration en rendant leur éclat aux quatre becs qui permettent désormais aux visiteurs d’entendre le bruit de l’eau caractéristique des villages vivants.
Les « Nuits de Marcolès », Contes et musiques dans la cité : « Sur les Chemins de Provence »

Conteur professionnel, Gilbert Chiron raconte des histoires qui parlent de ses villages de Provence, des gens, des bêtes : « Je porte ma parole dans ma propre langue, mélange de français et de provençal, des histoires ancrées dans la Provence mais qui font partie d’un patrimoine universel. Je suis très heureux de participer aux Nuits de Marcolès et, en compagnie d’André Gabriel, tambourinaïre virtuose, musicologue et provençal dans l’âme, nous vous emmènerons « Sur les Chemins de Provence » qui sont parfois rudes mais qui sentent bon le thym et la lavande ».
Déambulation nocturne dans le bourg médiéval « Petite cité de caractère », mis en lumière par Benoît Tedde. Les Nuits de Marcolès 28ème édition « Sur les Chemins de Provence » du 19 au 22 Juillet 2023. Début du spectacle à 21h30 précises. Tarifs : Adulte: 15 € ; de 7 à 12 ans: 7 € – Groupes (10 pers. mini) : adulte: 12 € ; de 7 à 12 ans: 5 €.

Ma mère est un panda samedi soir sur scène
Marcolès. Au théâtre ce soir. Après avoir joué dans des communes avoisinantes où elle a rencontré un franc succès, la troupe de théâtre amateur Les Marco’Leptiks présentera samedi 13 mai, à 20 h 30 à la salle polyvalente, sa nouvelle pièce : Ma mère est un panda , une comédie de Willy Liechty.
Un dîner : c’est le temps qu’a Walter, issu d’une famille modeste et très attaché aux valeurs familiales, pour convaincre son patron très snob qu’il mérite plus que quiconque une promotion. Il en profite pour lui faire rencontrer ses parents…
Seulement voilà : si Walter avait tout programmé à la lettre pour que cela se déroule sans anicroche, rien ne se passe comme il l’avait espéré. De nombreux rebondissements, garantissant rires et émotions.
Entrée : 6 €/adulte, gratuit pour les moins de 12 ans.

Une exposition de dentelle tricotée
Marcolès. Exposition de dentelle tricotée. Depuis l’âge de 13 ans, Yvette Souquières, aujourd’hui retraitée, tricote de la dentelle. Cette passion lui est venue en feuilletant les magazines de sa mère, alors couturière, dans lesquels était systématiquement expliqué un modèle de tricot d’art. C’était l’époque où les napperons, grands et petits, ornaient les meubles des salons et salles à manger.
C’est dans l’optique de la faire découvrir qu’Yvette Souquières expose ce week-end de Pâques, plus d’une cinquantaine de pièces, de différentes grandeurs, toutes réalisées sur le thème des fleurs. Chaque modèle est unique, mis en valeur sous cadre afin de montrer la beauté de ce travail, qui peut demander entre un et cinquante jours. « Le tricot d’art est une technique artistique délicate. Les premiers motifs écrits apparaissent en 1830, avec des instructions ligne par ligne énonçant chaque point. La transmission de ce savoir-faire était essentiellement familiale. Mais aujourd’hui, avec en plus la disparition des merceries, sa pratique est devenue rare pour ne pas dire inexistante », explique Yvette Souquières.
L’exposition se situe salle 14, rue Longue les samedi 8, dimanche 9 et lundi 10 avril, de 10 heures à midi et de 15 heures à 18 heures.

Une nouvelle formation pour la MFR
Marcolès. Une nouvelle formation pour la MFR. Ces dernières années, la Maison familiale rurale a retrouvé son dynamisme et sa place au sein de l’enseignement et de la collectivité. La réalisation de plusieurs projets, comme l’achat d’un bâtiment transformé en plateau technique pour y dispenser la formation mécanique, la certification Qualiopi, des résultats aux examens qui frôlent le 100 %, un partenariat de proximité avec les professionnels et les territoires locaux, la diversité des formations dispensées, allant de la 4 e de l’enseignement agricole au Bac pro CGEA, ou Bac pro maintenance des machines agricoles.
Quelles nouveautés à la rentrée ?
Trois nouveautés sont inscrites au programme de formation à partir de septembre prochain, dont le Bac pro agroéquipement en apprentissage, nouvelle formation qui prépare à la conduite de chantiers et la gestion d’un parc matériel. Le Bac pro CGEA, déjà existant en formation initiale sera également proposé en apprentissage.
Enfin, si une immersion avec le club du rugby de Maurs est offerte actuellement aux élèves de l’établissement, elle deviendra une option à la rentrée, de la quatrième à la terminale. « La MFR de Marcolès compte 90 apprenants Nous avons choisi de fixer à quinze le nombre d’élèves par classe. Cela nous permet d’être au plus proche d’eux, et d’être en similitude avec l’appellation Maison familiale rurale », explique Le président Marc Piganiol. Il espère atteindre les 100 inscrits à la rentrée prochaine, ce qui permettrait de conserver le nombre de moniteurs. Pour en savoir plus, mfreo-marcoles.com

Une première fleur officielle
Une première fleur a été attribuée à deux communes de la Châtaigneraie. Marcolès et Teissières-lès-Bouliès r ejoignent le club fermé des villages fleuris du Cantal.
Le jury régional des villes et villages fleuris a mis à l’honneur deux nouvelles communes cantaliennes, qui viennent ainsi porter à 18 le nombre des communes distinguées pour la qualité de leur fleurissement et de la végétalisation de leur cadre de vie.
Suivant l’exemple de la ville préfecture qui s’est vue renouveler son label « 3 fleurs », les communes de Marcolès et Teissières-lès-Bouliès ont reçu le diplôme décerné par le conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes.
Pour Teissières-lès-Bouliès, le jury a été particulièrement sensible à l’homogénéité du traitement végétal du bourg, et à l’implication de la population et des agents municipaux dans le projet.
Pour Marcolès, a été mise en avant une volonté d’accompagner le remarquable bâti de la Petite cité de caractère par l’utilisation des plantes grimpantes et, notamment, des rosiers.
Les délégations des deux communes, conduites par leur maire, ont été sensibles à cette reconnaissance. Un véritable encouragement à poursuivre une action d’embellissement du cadre de vie des habitants d’abord et à développer l’attractivité de ces deux communes en Châtaigneraie cantalienne.

Les Esclops ont ouvert la saison de visites
Marcolès. Les Esclops ont ouvert la saison de visites de la cité. Ce sont les Lotois de Boussac qui ont donné le coup d’envoi de la saison des visites de la Petite cité de caractère castanhaïre, Marcolès. Les bénévoles de l’association « Les Esclops » étaient sur le pont pour accueillir les 60 adhérents de « Boussac loisirs », venus passer une demi-journée à la découverte du village.
Répartis en deux groupes, ils ont bénéficié d’une visite commentée de la cité, de son patrimoine, de son histoire, des trésors de son église, ainsi que de sa saboterie de 1925, l’une des dernières en France à fabriquer encore des sabots de bois, grâce aux machines d’origine, préservées et bichonnées par Robert et Jean-Pierre. Ce dernier, qui a su s’approprier un lieu hors du temps, partage sa passion avec le visiteur, subjugué par l’authenticité du lieu et la métamorphose du bloc de bois en un élégant sabot. À en croire les réservations déjà enregistrées, la saison s’annonce très riche en visites.
L’association offre un catalogue d’activités pour une demi-journée ou une journée à Marcolès. Outre la découverte de cette belle cité de caractère, « Les Esclops » proposent de partir à la rencontre de la saboterie de 1925, de la forge des années 30, de la Galoche du Cantal, de l’atelier des Deux terres, de l’hydromellerie Apis terrae, tout en profitant également d’un délicieux repas de terroir.
Renseignements, tél. 06.43.97.55.84 ou 06.34.20.55.38, robert.mambert@orange.fr, lesesclops@gmail.com

Exposition Fleurs en dentelle tricotée
Une exposition de dentelles tricotées se tiendra le week-end de Pâques 8, 9 et 10 avril à la salle d’exposition, rue Longue de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h. Seront présentés des ouvrages de différentes grandeurs et de formes diverses sur le thème des fleurs, réalisés par Yvette qui tricote de la dentelle depuis plus de 65 ans.
La dentelle au tricot appelée tricot d’art est l’utilisation d’aiguilles à tricoter fines et des fils de coton fins pour la confection d’ouvrages ayant l’apparence d’une dentelle. Cette technique demande patience et minutie, cependant elle utilise les mêmes points que pour le tricot ordinaire avec jetés, mailles ensemble, mailles croisées, augmentations, qui constituent des dessins qui se répètent, ce qui demande de la concentration.
La technique de la dentelle au tricot permet d’obtenir des ouvrages de forme circulaire, carrée, rectangulaire, ovale. Ces napperons peuvent aller de dix centimètres à plus de 1 mètre de diamètre, ils sont blancs, écru, ou de couleur de nos jours, et pour leur réalisation, il faut respecter une trame afin d’obtenir le dessin final.
On retrouve des traces de tricot dans la Haute Egypte avec la découverte d’un tombeau égyptien du Ve siècle avant J.C. dans lequel il y avait un bas d’enfant, puis on en trouve à nouveau au cours du XVIe siècle époque où les bas constituaient une partie importante de la mode masculine. Le tricot pour sa souplesse a remplacé les bas en tissu. Pour les hommes, on exécutait aussi des pantalons collants et pour les femmes, des gilets chauds et des châles. Mais ce métier était réservé aux hommes seuls, corporation aux règles strictes qui protégeaient l’artisan.
Les premiers motifs de tricot écrits apparaissent vers 1830, avec des instructions ligne par ligne énonçant chaque point. L’idée d’écrire des motifs en utilisant des symboles pour indiquer le type et le nombre de points de tricot dans chaque rangée arrive en Allemagne vers la fin du siècle ce qui simplifie la lecture. Les premiers créateurs de dentelle à utiliser cette méthode sont Christine Duchrow, Gussi von Reden et Marie Niedner et leurs dessins ont été diffusés dans des magazines.
Parmi ceux qui tricotaient de la dentelle à partir de leurs dépliants, un jeune tricoteur précoce a commencé à réaliser des ouvrages de dentelle « moderne » dans laquelle il est devenu un maître reconnu: Herbert Niebling né en 1903, décédé en 1967 à Friburg. Une partie de ses premiers travaux ressemble au style géométrique de ses prédécesseurs, mais ses pièces les plus remarquable présentent des formes de fleurs et de feuilles travaillées dans des points très texturés et des entrelacements sur un fond de points de maille qui ressemblent aux travaux à l’aiguille et aux fuseaux des siècles précédents, inspiré par les fleurs de son jardin. En plus de 40 ans en tant que designer, il a produit des centaines de modèles de dentelle tricotée publiés dans des magazines allemands, italiens, français, néerlandais, belges et anglais ayant lui-même tricoté quelques unes de ses créations. La transmission de ce savoir-faire a été essentiellement familiale, mais aujourd’hui la pratique du tricot est devenue rare pour ne pas dire inexistante. Alors que les médias de vulgarisation se multiplient, les publications concernant cette technique ont quasiment disparu.
