Tout comme Aurillac et Salers, Marcolès a désormais son couteau. « Le Marco » est le fruit d’une réflexion partagée entre Nicolas Montin, coutelier, enfant du pays, et quelques amoureux du village.
Le « Marco » détaille Marcolès
«Ingénieur en mécanique de formation, j’ai appris les bases théoriques qui m’ont permis d’apprendre les techniques nécessaires à la coutellerie. J’ai toujours été passionné par le bois que j’ai commencé à travailler très jeune, dans l’atelier de mon grand-père, et, tout en réparant de vieux outils, j’ai commencé aussi à travailler le métal. Cela fait deux ans environ, je me suis tourné vers la coutellerie en restaurant les couteaux de cuisine, puis en créant des couteaux à lame fixe, et enfin des modèles pliants. Je souhaitais également participer à la dynamique de création qui habite Marcolès auquel je reste très proche, et faire connaître à ma manière le village en créant « Le Marco ». Je voulais un couteau différent des autres de part son ouverture et sa fermeture, tout en restant fluide à manipuler en toute sécurité ».
Ce couteau, c’est aussi un trait d’union entre les hommes et les différents éléments du terroir castanhaïre : la feuille de châtaignier lui a donné sa forme unique de la lame, la semelle de la galoche du Cantal a inspiré celle du manche. Une lamelle de granite est enchassée dans le manche en bois de châtaignier, deux éléments emblématiques rappelant la Châtaigneraie cantalienne. Et iI s’identifie à la Petite cité de caractère® par son nom et son logo.
« Le Marco », c’est également une belle aventure humaine dans laquelle Nicolas Montin a voulu associer les artisans locaux. Outre la Galoche du Cantal, qui confectionne les étuis en cuir, en plus de sa contribution dans la forme du manche ; Guillaume, du Jardin du Menuisier, en a façonné le bois, et Serge a fourni les barrettes de granite.
Enfin, « Le Marco » est une véritable prouesse technologique à 95 % française, et 99 % européenne. Ainsi, la découpe au laser des aciers, le formage des ressorts et l’usinage des entretoises sont réalisés par des PME françaises. Tout le reste est fait par la main de Nicolas, y compris le traitement chimique des aciers et le façonnage du manche. Chaque modèle est unique et les cent premiers sont numérotés.
Un certificat d’authenticité est remis à l’achat du couteau dans lequel se trouve au QRcode permettant de se connecter directement sur les films de sa conception.
« Le Marco » est en vente au prix de 100 , à la salle d’exposition Giraudet, rue Longue, jusqu’au 31 août. Commande possible par courriel : nm.coutellerie@free.fr
Source: La montagne – La Petite cité de caractère® a désormais son couteau